Avec les limitations de vitesse qui sont progressivement tirées vers le bas, on peut se demander s’il y a encore un intérêt de conduire dans une voiture de course, ou du moins qui en possède sous le capot… On entend souvent les frontaliers du quart nord-est du pays, notamment les alsaciens, se vanter de pouvoir conduire sans limitation de vitesse sur certaines portions d’autoroutes allemandes. Et oui ! Nos voisins d’Outre-Rhin n’ont pas totalement bridé le plaisir grisant de la vitesse. Si l’on souhaite rester sur le territoire national pour mettre le pied sur l’accélérateur (avec toutes les consignes de sécurité qui vont avec) il n’y a pas trente-six solutions : c’est sur circuit que l’on devra le faire. Il y en a plusieurs dizaines en France, dont certainement un qui se situe près de chez soi. On peut tout à fait opter pour un stage de pilotage et c’est ce que nous allons voir dans notre article. Attachez vos ceintures : c’est parti !
Les différents types de circuits
Au même titre qu’il y a plusieurs sortes de véhicules, les circuits ne sont pas tous les mêmes. S’il est évident qu’ils soient de longueurs différentes, avec des parcours qui sont variés, sait-on qu’ils peuvent avoir des pistes de nature différente à chaque fois ? Le revêtement de la piste peut classiquement être en asphalte, idéal pour faire de la vitesse ou réaliser du drift. C’est le cas pour un stage en GT ou prestige chez Team Pilotage, au circuit Paddock 42 à proximité de la Loire. Émotions garanties au bord de véhicules racés comme la Lotus Elise, ou encore la Ferrari 360 Moderna. De quoi passer un bon moment lors d’un week-end estival et ensoleillé.
Si l’envie nous prend au contraire en hiver quand les températures sont basses, on peut tout à fait opter pour un circuit sur terre ou mixte pour du rallycross, ou encore mieux pendant qu’il fait froid, le faire sur une piste sur glace. Il n’y a pas plus original ! Le pilotage sur glace procure des sensations bien différentes que sur l’asphalte, sans pour autant nuire aux émotions d’une conduite sportive. Rappelons-nous le fameux Trophée Andros dans les Alpes.
Le déroulement d’un stage de pilotage
Bien que les expériences puissent varier d’un circuit à l’autre, tous ceux qui proposent des stages de conduite sur circuit respectent à peu près les mêmes consignes, notamment en ce qui concerne la sécurité. C’est permettre à toutes et à tous de pouvoir être au volant d’un bolide, le tout strictement encadré afin de ne pas provoquer d’accident. Il y a un moniteur qui nous accompagne, qui possède un diplôme bien particulier pour encadrer ce type d’événement : le BPJEPS axé Sport Automobile. Effectivement, il est assis à nos côtés lors du stage si le véhicule le permet (car on peut conduire en monoplace).
Si jamais on n’est pas trop sûr de soi au volant d’une puissante mécanique nerveuse et véloce, il est tout à fait possible de passer son stage sur circuit en mode passager. Ce n’est pas tout à fait les mêmes sensations que la conduite, mais on ressent quand même la vitesse. Un moyen d’accès également pour ceux qui n’ont pas leur permis voiture.
Quant au déroulement d’un stage de pilotage en lui-même, c’est très simple à comprendre. Il se déroule en plusieurs étapes successives :
- Se faire enregistrer auprès de l’équipe à l’accueil.
- Assister à une petite séance de briefing pour prendre connaissance de toutes les consignes, notamment celles concernant la sécurité et comment conduire correctement au volant d’un bolide. On s’en doute un peu, cela n’a rien à voir par rapport à une conduite pépère sur l’autoroute !
- Le moment tant attendu de prendre le volant est arrivé, pour faire d’abord quelques tours de chauffe sur le circuit et prendre connaissance de la configuration de là où on fera nos véritables tours.
- Le stage de pilotage commence vraiment, avec un moniteur qui nous accompagne sur la piste, au volant du véhicule que l’on aura préalablement sélectionné. Nous sommes guidés afin de n’avoir aucun doute sur la route, il s’agit de pouvoir être sûr de soi lorsqu’on atteint des vitesses hors du commun.
- À l’issue du stage, on reçoit en souvenir un petit diplôme pour marquer le coup. Félicitations !
